Gnosticisme universel

La tablette des déluges

Une tablette mésopotamienne, datant de 1900 avant J.-C., détaille la construction d’une arche… Une nouvelle preuve de l’ancienneté millénaire du Déluge.

Une tablette mésopotamienne d’argile, présentée au British Museum de Londres, vient en effet bousculer ce que l’on savait de l’Arche de Noé.

En décryptant les 60 lignes en cunéiforme (la plus ancienne écriture du monde) présentes sur ses deux faces, Irving Finkel, éminent assyriologue britannique, a en effet découvert que celle-ci recélait un trésor : la description détaillée de la construction même de l’Arche, destinée à sauver de la noyade un couple de chaque espèce présente sur Terre, plus de mille ans avant celle figurant dans le livre de la Genèse.

Irving Finkel et la tablette

Le plus étonnant, le plus inattendu aussi, c’est que cette tablette en écriture cunéiforme décrit les animaux qui embarquèrent dans l’Arche : « Ils y montèrent, deux par deux, par couples. » Comme dans la Genèse ! Ce qui est remarquable encore, c’est que cette découverte nous amène à reconsidérer l’histoire du Déluge et l’histoire de l’Arche de Noé : « Il y eut de toute évidence, un Déluge et une Arche à la très lointaine époque mésopotamienne », explique Finkel…

« Dans cette tablette, le dieu Enki apprend ainsi à Atrahasis que la base de l’embarcation doit couvrir une superficie de 3600 mètres carré et que son diamètre est de 70 mètres », explique Irving Finkel, qui a dû effectuer de longs calculs de conversion pour transcrire les unités de mesure antiques.

Le dieu précise également que le coracle doit être fabriqué en cordes de fibres de palme. Après avoir enroulé ces cordages les uns sur les autres pour former un panier rond géant, Atrahasis doit consolider le tout avec des membrures de bois placées dans l’espace intérieur, tout en mettant en place des étais, destinés à supporter un pont supérieur.

L’espace ainsi ménagé doit être ensuite agencé au moyen de cloisons pour accueillir séparément « des animaux encombrants ou ceux mortellement incompatibles ». Vingt des soixante lignes de la tablette sont ensuite consacrées à l’étanchéité du bateau, laquelle doit être obtenue par l’application d’une épaisse couche de bitume.

Puis, à la ligne 52, une précision inédite apparaît : les animaux doivent monter à bord « deux par deux ». « C’est une indication très proche de la narration de la Bible. C’est la première fois qu’elle apparaît sur une tablette mésopotamienne », s’enthousiasme Irving Finkel. Preuve, s’il en était, de la prodigieuse longévité de ce récit.

Je ne peux malheureusement afficher ici le texte intégral de la traduction de monsieur Finkel car il semble qu’elle n’est été transcrite nulle pars autre que dans son livre dédié au sujet.


Comparaisons

GENÈSE
Vous devrez emmener dans l’arche deux de toutes créatures vivantes.
TABLETTE
Les animaux sauvages deux par deux sont entrés dans le bateau.

GENÈSE
Sept jours à partir de maintenant, je ferai pleuvoir sur la Terre.
TABLETTE
Le septième jour la tempête est arrivé, inondations et assaut.

GENÈSE
Noé ouvrit une fenêtre et a envoyé un corbeau… Puis il a envoyé une colombe.
TABLETTE
J’ai ouvert une fenêtre… J’ai relâché une colombe… J’ai relâché un corbeau.

GENÈSE
Noah sacrifia des offrandes brûlées… Le Seigneur sentit l’agréable parfum.
TABLETTE
Je fis un sacrifice… Les Dieux ont sentit la fragrance.

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